
Domaine viticole Bio à vendre sur le Val-de-Loire
Acheter un domaine viticole bio, c’est souvent plus qu’un projet professionnel : c’est une conviction, un choix de vie. Celui de cultiver la vigne autrement, avec patience, compréhension et exigence.
Vous avez cette vision durable, tournée vers la terre et les générations futures, et recherchez aujourd'hui un domaine aligné avec vos valeurs. Ampelio vous accompagne dans cette recherche, pour vous aider à trouver une propriété en accord avec votre projet.


Entreprise viticole rentable de 42 hectares

Domaine viticole clé en mains de 10 hectares

Domaine viticole d’une quinzaine d’hectares

Domaine viticole complet

Domaine établi avec équipe en place

Propriété viticole sur terroirs reconnus

Parcellaire en appellations Touraine et Valençay
Notre sélection de domaines viticoles bio en vente
Chez Ampelio, nous accompagnons des porteurs de projets aux profils variés ( jeunes salariés, reconversions, investisseurs, vignerons) animés par une volonté commune : travailler la vigne dans le respect du vivant et du terroir.
Notre sélection de domaines viticoles bio à vendre en Val de Loire reflète cette exigence. Nous choisissons des propriétés certifiées en agriculture biologique ou en conversion, reconnues pour la qualité de leurs terroirs, leur potentiel futur et leur cohérence avec une viticulture durable. Chaque domaine bio que nous proposons s’inscrit dans une dynamique environnementale particulière.
Grâce à notre connaissance approfondie du marché local et grâce à notre réseau de vignerons et de professionnels de la filière, nous sommes en mesure de vous présenter des opportunités qui allient ancrage territorial, valeur technique et dimension humaine. Nous mettons tout en œuvre pour vous orienter vers un bien aligné avec vos valeurs et vos objectifs.
Comprendre les labels et la certification (bio) en viticulture
La viticulture dispose aujourd’hui de nombreux labels, chacun reflétant une approche particulière du respect de l’environnement et de la qualité des vins. Du bio réglementaire aux démarches plus engagées, ils permettent de distinguer des niveaux d’exigence différents.
LES LABELS BIO
- Agriculture Biologique (France et Europe) : Le label AB en France et le label européen Eurofeuille représentent le label le plus répandu de l’agriculture biologique. Ils garantissent l’absence d’intrants chimiques de synthèse (engrais, herbicides, pesticides), l’interdiction des OGM et la limitation des pratiques œnologiques (sulfites, intrants). Ces labels assurent au consommateur une viticulture respectueuse de l’environnement, avec une reconnaissance réglementaire nationale et européenne.
- Nature & Progrès :Ce label associatif français, antérieur à l’AB, est à la fois un label bio et une charte éthique. Il impose des critères plus stricts que l’AB tant à la vigne qu’au chai, tout en intégrant des dimensions sociales, économiques et humaines (solidarité, autonomie, circuits courts). Moins répandu commercialement, il est très respecté par les consommateurs soucieux de l’environnement.
- Biocohérence :Créé par des producteurs français souhaitant aller plus loin que le bio officiel, Biocohérence reprend la base du cahier des charges européen, en y ajoutant des critères renforcés : origine 100 % française, traçabilité plus stricte, règles sociales (emploi, gouvernance).Il se positionne comme une alternative plus exigeante et locale à l’AB/Eurofeuille.
LES AUTRES LABELS EN VITICULTURE
- Demeter : Demeter est le label international de la biodynamie. Il reprend les exigences du bio, mais va plus loin en imposant l’usage de préparations biodynamiques, l’observation des rythmes lunaires et planétaires, ainsi qu’une vinification très encadrée. C’est l’un des labels les plus stricts en agriculture et les plus valorisés à l’international.
- Biodyvin : Biodyvin est un label spécifique aux vignerons pratiquant la biodynamie. Il est centré exclusivement sur la viticulture et la vinification. Son cahier des charges est exigeant, et le label est particulièrement reconnu parmi des domaines viticoles réputés.
- AVN (Association des Vins Naturels) : L’AVN n’est pas un label officiel, mais une association qui regroupe des vignerons engagés dans la production de vins « naturels ». Les principes sont : culture biologique ou biodynamique, vendanges manuelles, fermentation spontanée sans intrants, aucun ajout de produits œnologiques (sauf un faible soufre éventuellement). C’est une mention qualitative reconnue par les amateurs de vins nature.
- SAINS (Sans Aucun Intrant Ni Sulfite)Ce collectif propose une mention très stricte : zéro intrant, y compris le soufre. Les vins SAINS reposent uniquement sur le raisin, sans aucun ajout à la vigne comme à la cave. C’est une démarche radicale, valorisée par une niche de consommateurs en quête de vins natures.
- V-Label : Ce label international n’est pas seulement spécifique à la viticulture mais à l’alimentation végétarienne et végane. Lorsqu’il est apposé sur un vin, il garantit l’absence de produits d’origine animale utilisés traditionnellement dans la clarification. Il répond à une demande croissante de vins compatibles avec un régime végane.
- HVE (Haute Valeur Environnementale) : Il s’agit d’une certification environnementale française à trois niveaux, le niveau 3 étant le plus élevé. Elle ne correspond pas à du bio, car elle autorise l’usage de produits phytosanitaires, mais elle valorise la biodiversité, la gestion de l’eau et la réduction des intrants. Cette certification est très répandue en viticulture.
- Terra Vitis : C’est un label privé dédié à la viticulture durable. Il couvre la gestion de la vigne, de l’environnement et du social, avec une approche plus souple que le bio mais plus structurée que le conventionnel. Terra Vitis met en avant une viticulture raisonnée, conciliant production et respect du milieu naturel, et bénéficie d’une bonne reconnaissance dans le milieu viticole.
Les questions essentielles sur l'exploitation d'un domaine en bio
Quels sont les avantages d’un vignoble bio ?
L’agriculture biologique permet de maintenir un outil de production sain et efficace grâce à une démarche agronomique durable.
Sur le vignoble, elle protège les sols et la biodiversité, tout en valorisant le terroir et la production de vins plus authentiques.
Cette démarche engagée renforce l’image du domaine (respect de l’environnement, modernité) et répond à une demande croissante des consommateurs pour les vins bio.
Sur le plan économique, elle ouvre l’accès à de nouveaux circuits de distribution, permet parfois une meilleure valorisation des prix de vente, et s’accompagne, à long terme, d’une réduction des charges liées aux intrants chimiques.
Des aides financières à la conversion et au maintien en bio viennent également soutenir cette transition.
Quelle est la différence entre bio, biodynamie et HVE ?
L’agriculture biologique interdit l’usage de produits chimiques de synthèse et d’OGM, privilégiant des pratiques respectueuses des sols et de la biodiversité.
La biodynamie reprend les préceptes de l’agriculture biologique. Elle repose sur des traitements naturels et un calendrier lunaire, avec un cahier des charges plus strict.
Enfin, la certification HVE (Haute Valeur Environnementale) valorise une agriculture raisonnée (mais pas biologique), qui réduit l’impact environnemental tout en conservant certaines pratiques conventionnelles.
Quelles contraintes réglementaires faut-il anticiper ?
Exploiter un vignoble bio implique de respecter le règlement européen (UE) 2018/848, avec une période de conversion de 3 ans, des contrôles réguliers, et l’interdiction des produits chimiques de synthèse.
La certification impose une traçabilité rigoureuse, l’usage d’intrants autorisés, et des règles strictes d’étiquetage. Un accompagnement professionnel facilite la mise en conformité.
Par ailleurs, toute certification (AB, HVE…) nécessite des démarches administratives spécifiques et un suivi documentaire régulier.
Le bio est-il un enjeu à l’export ?
Le vin bio est aujourd’hui un véritable levier à l’export.
En 2023, 44 % des volumes de vins bio français ont été exportés, représentant 38 % de la valeur des ventes. Ce positionnement est porté par une demande internationale en forte croissance, notamment sur les marchés anglo-saxons, scandinaves, nord-européens, américains et asiatiques, où les distributeurs intègrent désormais pleinement des critères RSE dans leurs achats.
À l’international, proposer un vin bio est un atout commercial et stratégique, bien au-delà d’un simple positionnement de niche.